Un peu de compassion, s'il-vous-plait.
Lundi, je pars en vacances.
J'ai horreur des vacances et horreur des voyages.
Je pars 11 jours. Une éternité.
Et en plus, je prends l'avion. Je me moque des turbulences et des appréhensions absurdes. Mais, c'est insupportable de faire la queue comme un mouton aux enregistrements, de se faire fouiller comme un délinquant, de se concentrer pour oublier les conversations débiles des voisins, les odeurs des fumeurs, les passages obligés, les bagages, les effervescences qui font désespérer de l'espèce humaine.
Je pars en vacances. Je m'en vais trouer la couche d'ozone.
Il parait que je devrais être content, me détendre, me lâcher, me reposer, me laisser aller, m'amuser. C'est tout ce que je déteste.
Je veux seulement aimer, vivre, apprendre et donner (partager). Le reste ne m'intéresse pas.
Quand on a une vie intérieure riche, on n'a pas besoin de vacances.
Les vacances, c'est bon pour les travailleurs qui acceptent de souffrir puis de se reposer.
Ne souffrez pas, vous n'aurez pas besoin de vous reposer.
Mais pourquoi je pars en vacances alors ?
Parce que des fois, il me plait de faire plaisir. Là, je fais plaisir.
Je vais revenir sur les genoux. Je me reposerai plus tard.
Le blog ne prend pas de vacances. Il a bien de la chance.
Je lui aurai programmé des mini-billets quotidiens. Y'en a bien qui programment des repas pour leurs animaux ou de l'arrosage périodique pour leurs plantes. Moi je m'occupe de mon blog. Vais pas le laisser se dessécher tout de même.
Donc, billets quotidiens. Je vous laisse, chers visiteurs, faire les débats tous seuls. Liberté totale comme d'habitude.
Je sais que je pourrais accéder à Internet de temps en temps. Aussi j'interviendrai peut-être.
Et j'essaierai de tenir le Défifoto du lundi.
Voilà. Demain, Question du Dimanche et Lundi, Défifoto en attendant les mini-billets.
Un peu de compassion, s'il-vous-plait... je pars en vacances.