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Ambition Passionneur
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28 août 2009

La drogue du joggeur

La drogue du joggeur existe. Je l'ai rencontrée.
En fait, j'ai surtout rencontré les affres de son manque.

Jusque là, je ne la connaissais que théoriquement.
J'y croyais. J'en parlais. Pire, j'en faisais la promotion. Moi qui suis totalement ignare en médecine, je m'entendais expliquer que les endorphines ceci, les endorphines cela, que les baskets c'est mieux que les antidépresseurs et que, fort de ma connaissance du phénomène, je saurais l'appréhender avec brio.

Patatras !
Interdit de sport pendant deux mois, je reçus le phénomène comme on reçoit un semi-remorque sur le coin de la figure.
Les endorphines sont restées dans les baskets qui sont restées dans le placard. Débrouille-toi tout seul maintenant ! Tu fais moins le malin les jambes allongées Camarade coureur !

Si le manque est certain au niveau du mental, je dirais qu'il est difficilement gérable mais gérable. Ce n'est jamais trop de ce côté que les choses m'inquiètent.
En revanche, physiquement, tout se dérègle. L'équilibre acquis grâce à la course régulière en prend un coup. Le corps dans son entier, muscles, organes, positions, acceptation des aliments etc. perd ses repères et, du coup, les problèmes attaquent la partie la moins vulnérable. J'ai nommé le mental, supposé plus solide.

Leçon d'humilité ? Certes. Je prends. Avec bonheur.

Maintenant que les choses vont mieux (un peu mieux) je vais m'attaquer à ma préparation du Marathon Nice-Cannes du 08 novembre prochain. Sauf coup de théâtre, j'y serai.

La préparation au dernier Marathon, celui de Marseille, m'ayant plutôt bien réussi, je reprendrai, à partir de lundi prochain, le même plan. La coupure sera compensée par le fait d'avoir déjà couru l'épreuve en avril, me disent des spécialistes ; qu'ils puissent dire vrai !
Pour le reste l'envie est forte de retrouver ma drogue favorite... après l'amour, bien sûr.

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Commentaires
D
Ah, les mots ! ;-)<br /> Merci Louis-Paul d'avoir déniché le paradoxe de mon commentaire. En te lisant, je me disais, comme tout cela est vrai, c'est très con, ce que j'ai écris. Dépendance d'un côté, dosage de l'autre, comme si on choisissait alors qu'on est dans l'engrenage.<br /> Merci, oui, de m'avoir rappelé la nécessaire exigence qu'il convient d'avoir quand on écrit. Pour être lu.
L
Tu parles de dépendance puis tu termine par "En toute chose le bon dosage trouver..."<br /> Si c'est devenu une dépendance, quelle qu'elle soit, le dosage devient très difficile. Enfin, il me semble. Si j'arrête de fumer, je sais que je resterais dépendant, abstinent de tabac. Car - et cela m'est arrivé- si je retouche à une, ce sera le paquet au bout de très peu de temps.C'est toute la différence avec celui ou celle qui peut s'en griller une de temps en temps ou qui va arrêter sans effet de manque.<br /> Tout cela pour dire que la 1ère des choses est de savoir que l'on est dépendant, ensuite de l'accepter (ne plus être dans le déni) puis d'entrprendre une démarche personnaliséé, souvent médicale au début et ensuite de travailler sur soi.<br /> A ce jour, j'y suis arrivé pour une de mes dépendances.
M
chacun son chemin<br /> passe le message à ton voisin...
D
Quand je vois certains de mes potes "plonger" dans le sport jusqu'à y devenir un poil barjeots, obsessionnels même, je me dis que effectivement, faut quand même faire gaffe à ça. Disons que pour certains, on sent que l'idée initiale (requinquer le corps vieillissant, mater quelques graisses superflues) a dérapé et que l'esprit de compétition (l'orgueil ?) a pris le relais. Pour un peu, cette "dépendance" me semble suspecte. Un peu comme celle qui pousse d'autres drogués à tirer sur une clope. C'est entré dans les moeurs, on n'en démord plus, on se dit que c'est très con et que ça coûte cher.<br /> En toute chose le bon dosage trouver...
L
1:Viens de vérifier les dates, 'ils" le font exprès ou quoi?!<br /> http://www.photomenton.com/<br /> 2:L'amour, une drogue?<br /> 3:Je me répète, vas-y doucement.
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