Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ambition Passionneur
Ambition Passionneur
Archives
19 mars 2010

Concrétiser

C'est assez banal de dire que le quotidien étouffe. Les obligations, les devoirs, les contraintes sont par définition des barrières. Chacun aimerait être en vacances de quotidien. Mais les vacances sont un autre quotidien avec des codes tout aussi lourds et contraignants.
On finit soit par s'y faire parce que "c'est comme ça" soit par composer en accompagnant et négociant plutôt qu'en s'opposant.
Jusque là, c'est plus ou moins le lot de chacun.

Mais lorsque, plus loin que le quotidien c'est le concret qui étouffe, c'est plus difficile de faire face à la situation.
Car tout est concret, ou presque.
Et plus que l'étouffement, c'est l'incompréhension totale de ce concret qui marginalise.

Si le concret n'était que le matériel, le palpable, ce serait assez facile de faire le tri. Même ceux qui mettent en avant des comportements, plus proches de la nature, de l'humain, rejetant matérialisme et surconsommation, s'y font prendre. Sous prétexte que leurs choix ne sont ni extravagants, ni clinquants, ils les croient plus nobles et plus valorisants.
Mais cela reste du concret.
Il faut bien bosser, il faut bien bouffer, il faut bien agir, il faut concrétiser. Concrétiser, c'est le grand mot.
Si on ne concrétise pas, on n'existe pas.
Même lorsqu'on parvient à enclencher une conversation, un échange d'idées, il y en a toujours un pour finir par dire Il faut bien..., un autre pour dire que parler ne suffit pas, que penser ne nourrit pas son homme etc.

L'écrivain, le penseur, l'artiste lui-même finit par concrétiser. C'est assez navrant.
Je préfère le soleil aux pâquerettes et la pensée à ses enfants.
Car ça tient tout seul des idées ! Quelle sale manie de vouloir toujours mettre en application !

Aussi absurde et agressif que cela puisse paraitre, je me dois de dire que j'ai toujours pensé qu'il y avait une certaine vulgarité à concrétiser. C'est peut-être parce que je m'en sens incapable.
Je me rassure en disant que je préfère lever la tête vers le ciel que la baisser vers la terre.

Dernière minute : Je viens de m'apercevoir que j'avais déjà traité le sujet, un peu différemment, au mois de mai dernier.

Publicité
Commentaires
C
"L'immense bonheur" marche dans les deux sens chère Helena. Je suis très honoré de ta demande. Tes demandes devrais-je dire.<br /> Pour la seconde, l'idée est apparue instantanément à la lecture de la demande, donc le boulot est quasiment fait.<br /> Pour la première, je te contacterai dès mon retour de ma virée romaine pour cause de marathon.<br /> Amitiés.
H
Hum, si je puis me permettre, je suis preneuse de cette réalisation sans concrétisation. Concretiser au sens propre du terme a un côté finalement assez froid et inémotionnel alors que réaliser, c'est bien dîfférent.<br /> j'avoue puisque la demande est explicite me prêter au jeu, Claudio, et puisque tu manies le pinceau aussi allégrement ou presque que la plume, et je ne parle même pas des idées qui te traversent, me ferais-tu l'immense bonheur de réaliser un tableau à mon évocation...<br /> :-)<br /> Je ne plaisante pas, comme pour toi l'idée me semble le coeur de l'ourage, il suffira que tu y penses très fortement.<br /> <br /> Amitiés.<br /> ♥<br /> Helenablue
L
J'abandonne !
C
Sur ce coup-là je me demande où est la masturbation cérébrale, car je trouve que tu chipotes.<br /> Tu m'as eu. Tu as raison, lorsque j'ai l'idée de marcher, je mets un pied devant l'autre. Donc je concrétise ;-)<br /> Mince toute ma théorie s'écroule. Je suis vaincu.<br /> ;-)))<br /> <br /> Pour la traduction, n'y compte pas. J'offre c'est déjà bien. ;-)
L
Tu me traduis la phrase "Sur demande individuelle et parallèle, j'offre le moyen d'une réalisation sans concrétisation à qui me le demandera gentiment." s'il te plaît ?
Ambition Passionneur
Publicité
Derniers commentaires
Publicité