Gare au garou
Défi écriture. Sujet :
Dépêche
(cf. France Soir)
Le lundi 28 décembre dernier, dans l’Oregon, aux
États-Unis, un ours en peluche, posé devant la porte d’un immeuble
abritant les services de la police, a semé la panique : les employés ont
cru à une bombe.
Arrivant à leur bureau, les employés
ont eu la surprise de découvrir un ours en peluche posé devant la porte
de l’immeuble où ils travaillent.
Une équipe de déminage a été appelée.
L’immeuble a été évacué ainsi que le parking, mais une observation de la
peluche aux rayons X a démontré que l’ours était en réalité tout à fait
inoffensif et ne contenait pas de matériel explosif.
—
« Alors Coco*, tu balances ton rasoir ou ton rouge à lèvres
dans ta valise, tu files à l’aéroport et tu me ramènes tout ce que tu
peux au sujet de cette affaire. Tu as carte blanche. » C'est ce que dit le rédacteur en chef du journal au reporter.
Monsieur le loup-garou de l'OURAGAN,
maintenant ça suffit. J'en ai soupé de votre schizophrénie. Avec vos airs de grand professionnel, vous vous transformez en marchand de papier dès qu'un concurrent fait un pet. Même droit.
Aussi, je vous prie de considérer la présente comme ma démission de votre journal si mal nommé. Plus girouette que vent, vos contorsions m'écœurent et je vous laisse à vos torticolis.
Votre Carte Blanche pour des reportages sur des évènements qui n'en sont pas, est bien pâle face au respect que je porte à ma Carte de Presse.
Les chiens de tout l'Oregon ayant tous été déjà écrasés plusieurs fois, voilà que vous voulez fabriquer du papier avec un ours en peluche.
C'en est trop.
Mais je ne sais pas dire Adieu sans l'accompagner d'un cadeau, modeste certes, mais j'y tiens.
Voilà mon papier.Qu'il vous serve d'hygiène intime ou d'étouffoir m'importe peu. L'essentiel est qu'il m'ait servi d'hygiène éthique et de défouloir, Monsieur le Rédac chef !
"Dans la petite ville de La Pine (Oregon), sur le trottoir de l'artère principale, un ours en peluche, mal léché jusque là, vint demander les services de professionnelles à la peau lisse afin de soulager l'animal qui est en lui. Les fonctionnaires s'exécutèrent dans tous les sens. Car plus l'ours appréciait, plus l'animal se transformait. Et plus on lèche un rédac-chef shizo, fût-on très professionnel, plus on y perd son âme et parfois même sa vie.
La suite se fit dans l'étable/Malheureusement je ne puis/Pas la voir et c'est regrettable/On aurait sûrement beaucoup ri/Car le rédac au moment suprême/Criait Maman, pleurait beaucoup/Pendant qu'riait l'énergumène/Qu'il osa mettre sur le coup "