Contraste et contraste
Contraste. Blanc, noir. Différences. Enrichissement. Apport. Addition... Et bons sentiments.
Mais aussi...
Voies parallèles. Confrontations. Comparaison. Rééquilibre. Accentuation... Et bons sentiments.
Sous prétexte de reconnaitre chacun dans sa culture, dans son éducation, dans sa classe sociale, dans sa couleur ou sa religion, on monte des murs virtuels entre les individus.
La mise en avant des cultures particulières construit le racisme.
Les traditions exotiques émeuvent les gogos qui leur trouvent toujours plus de vertus qu'aux leurs.
Qu'on se mélange enfin ! Que le contraste ne soit plus. Du gris ! vous dis-je. Du gris gai, ensoleillé, ouvert, explosif. Sans frontières ridicules et archaïques.
Debout le métissage sans fin ! Partouze générale interculturelle, intergénérationelle, internationale.
Métissons-nous ! Des liens ancestraux, libérons-nous !
"Halte à l'uniformisation !" criera Dupont. "Vive les similitudes" dira Gertrude.
Le mouvement perpétuel veille. Il ne laisse pas s'installer l'établi. Il bouscule, il change, il crée et recrée. Il vit.
Honte aux ostracismes et aux discriminations positives !
Honte aux colonisateurs et à l'autoflagellation des anciens colonisateurs !
Honte aux bons sentiments reproducteurs des mauvais.
On pourrait envisager de dissoudre les associations représentant des régions, des pays, des cultures. Idem pour les clans, corporations, "anciens de", compagnons, cercles, Portugais de Petaouchnoque, Corses de Tataouine, Antillais du Brabant et buveurs de bières du Quercy, regroupements de frileux, bâtisseurs inconscients de murs supplémentaires.