2009 vu de 2008
Imaginons : Nous sommes le 31 décembre 2009 et ...
pendant que le Président de la République prépare un discours "balles neuves en 2010", son Premier Ministre, François Bayrou, va rendre une visite très médiatisée au "CoVoisinage", l'école-hébergement témoin d'un nouveau concept révolutionnaire qui permet en quelques minutes de transformer tous les collèges publics en hébergement de nuit pour les sans-abri, cantine et hygiène comprises, de 19 heures à 07 heures.
Car beaucoup de choses ont changé en cette année de crise économique sévère.
Après plusieurs plans de relance insuffisants et profitant du score historique du MoDeM aux élections européennes, Nicolas Sarkozy, a voulu fédérer les Français. Il a proposé un gouvernement d'Union Nationale autour du Béarnais.
Impliquant plus de sensibilités, il préservera la paix sociale.
Grand démocrate, il a sollicité tout le monde, du fuy du pou au facteur. Les deux "Parti Socialiste", ont décliné l'invitation, quand, même Marie-George prenait ses responsabilités... Pour la France.
La France, parlons-en. Il lui aura fallu toucher le fond pour qu'enfin les classes moyennes prennent conscience de leurs privilèges et décident la cohérence. (sauf bien sûr, les derniers des militants socialistes qui préparent leurs cartons pour rentrer au musée)
Désormais, on ne dira plus seulement qu'il faut partager, on partagera. Les complémentaires santé, les comités d'entreprise, les chèques-vacances, les avantages en nature et tous les privilèges des fonctionnaires et des salariés sont désormais mutualisés et gérés par le CAPES, le Commissariat à l'Ambition Passionneuse Enfin Solidaire, confié à un nouveau venu en politique, bénévole de surcroit ; un modeste blogueur, qui, malin, avait joué la carte de l'autodidacte, immigré, miséreux, proche du peuple, pour arriver à ses fins.
Sur le plan international, le nouveau-Président-américain-porteur-d'espoir est devenu un Président américain.
Le premier ministre russe ne tient plus en place ; son Président ne se décide pas à mourir faisant ainsi montre d'un manque de reconnaissance certain.
Au large de l'Europe, on tire à balles réelles désormais sur les boat-people africains, avec l'aval de l'opinion publique.
La Wallonie n'est toujours pas française mais ça ne saurait tarder.
Le Prince Charles n'est toujours pas roi mais ça ne saurait tarder.
Le Groënland s'est trompé sur l'importance de ses ressources et sa toute nouvelle indépendance le fragilise. Sa demande de fusion avec l'Islande, confetti ruiné, ne changera rien à l'affaire.
Le monde fait le dos rond parce que la Terre part en vrille.
C'est finalement Nice qui aura été choisie pour perdre face à Munich dans la course à l'organisation des JO d'hiver 2018.
Vu l'évolution des performances (tous produits confondus), aux derniers
championnats du Monde de natation, l'un des vainqueurs a atteint l'arrivée avant
de partir.
Lance Armstrong et Jeannie Longo ont décidé de prolonger leur carrière encore quelques décennies.
Sur le plan personnel, nous continuons à manger des pâtes et la crise ne se fait pas sentir. Elle nous confirme que ceux qui ont peu, ont peu à perdre. (comme les militants socialistes)
Ariel Sharon, pourtant dans le même état que le Parti Socialiste, est toujours vivant... comme le conflit du Proche-Orient.