L'énergie renouvelable
Déjà paru chez Claudiogène le 08 mars 2008
On a beau savoir, on a beau le dire, on a beau l’écrire, ça surprend toujours.
On
se croit au bout du rouleau, à bout de forces, au fond du trou, à
sec... puis comme pour les jauges d'essence, il y a une réserve et puis
une réserve de réserve, à l'infini.
Cette énergie se renouvelle quand on s'en sert.
Cette force intérieure nécessaire à un moment précis est
toujours là, disponible. Elle n’attend que l’ordre. L’ordre de se mettre en
marche, d’activer les ressources qui vont nous permettre d’aboutir.
Et il ne s’agit pas seulement d’instinct de survie qui
sauverait inconsciemment le corps, l’être.
Il est bien une force existante toujours sur le qui-vive,
mais qui n’est pas autonome. Sans ordre elle ne fait rien. Sans la conscience de son existence, elle ne vaut rien.
Même au bout du bout de la fatigue, du désespoir, elle saura répondre. Aucun besoin d’autres mots trop marqués pour la
désigner. Elle est. Point.
Obéissante, fidèle, sage, elle répond, c’est son rôle.
Rien de religieux, aucun ésotérisme ridicule. C'est.
Dans la dernière ligne droite, alors qu’on a
déjà tout donné avant, on peut la solliciter. La mère de famille, même usée, vidée,
quasi-morte, la trouve encore pour son enfant. Le dernier coup de bélier nécessaire aux autres, c'est elle aussi.
Puisque c’est l’Autre qui m’émeut, c’est aussi l’Autre qui
me meut. (proverbe vache)
J’active mes ressources pour l’Autre, sincèrement,
écologiquement, et ces ressources me servent aussi ; elles sont à mon
service, disponibles et à mon service.
Pas d’effet boomerang négatif, pas de culpabilité à effet retardé si le sens de la chose est juste et vrai.